18 September 2015
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A race to save the ocean

An increasingly important environmental issue is plastic waste in the ocean. While a significant portion of plastic lands on shorelines, huge ocean fields of plastic debris have been recorded in different areas of the planet’s oceans, accumulating in gyres, a natural occurring system of rotating ocean currents. According to the United Nations Environment Programme, there are five gyres in the North and South Atlantic Ocean, the North and South Pacific, and the Indian Ocean. These gyres have become vortexes of plastic debris and trash, raising an alarm bell on the impact of plastic on marine organisms and human life.

Race For Water is a Switzerland-based organization that is helping address plastic waste in the ocean through a journey to study and assess the five gyres. The Race for Water Odyssey (R4WO) set off from Bordeaux, France, on 15 March 2015.

Franklin Servan-Schreiber is a member of the Race for Water Odyssey and prepared a contribution for Daily Development.

Le plastique est l'une des grandes inventions du XXe siècle. En quelques décennies, il est devenu indispensable à notre mode de vie. Merveilleux, utiles, versatiles, malléables, mais surtout durables, les déchets plastiques se sont accumulés dans nos océans. Emportés par les courants marins, ils ont créé d’immenses zones de pollution diffuse dans les océans : les gyres de déchets qui représentent aujourd’hui la taille d’un 7ème continent. Peu à peu réduits par érosion, et sous l’effet des UV, ces plastiques se transforment en paillettes et ressemblent à s'y méprendre à du plancton. Ces débris, ingérés par les poissons et mammifères marins et côtiers, finissent ainsi inévitablement dans nos assiettes.

Combattre cette pollution plastique est une lutte que la fondation suisse Race for Water, s’est donné pour mission. Ce combat a pris une nouvelle dimension le 15 mars 2015 avec le départ de la Race for Water Odyssey. Cette expédition à la fois scientifique et humaine consiste en un tour du monde à la voile pour analyser les plages d’îles présentes au sein des gyres de déchets et sensibiliser le grand public et les acteurs politiques et économiques à cette problématique.

Agissant tels des barrages naturels aux mouvements des déchets, les îles piègent et accumulent ces derniers sur leurs côtes qui sont ainsi représentatives du degré de pollution des eaux environnantes. Les équipes scientifiques de Race for Water se rendent sur une douzaine d’îles présentes dans ces zones de pollution diffuse afin d’y déployer un protocole scientifique standardisé, basé sur la méthode de la National Oceanic and Atmospheric Administration. De plus, les plages sélectionnées et les déchets qui les jonche sont également cartographié grâce au drone Ebee, de l’entreprise suisse senseFly. C’est la première fois qu’une expédition se rend en moins d’une année dans la totalité des gyres recensés et y déploie un protocole similaire afin de récolter des données systématiques et comparables.

Comprendre globalement la problématique pour mieux aider et trouver des solutions adaptées constitue le principal moteur de l’expédition. Les équipes vont ainsi également à la rencontre des acteurs locaux (marins, pêcheurs, autorités, ONGs, etc.) sur les escales scientifiques, mais aussi lors d’escales de sensibilisation.

L’analyse des plages des îles ainsi que la sensibilisation ne constituent toutefois pas les seuls objectifs de l’expédition car Marco Simeoni, entrepreneur visionnaire, cherche surtout à développer des solutions concrètes pour le futur. La Race for Water Odyssey n’est ainsi que la première partie d’un vaste programme de lutte contre la pollution des océans. Nouveau propriétaire du MS Tûranor PlanetSolar, qui lui a été donné en avril dernier, la fondation ambitionne d’équiper le navire pour en faire un laboratoire itinérant de collecte et d’analyse des déchets plastiques pour lutter contre la pollution des océans. Elle souhaite également mettre l’histoire de ce bateau unique et l’engouement qu’il génère à chaque escale au profit de la préservation de l’eau. Ce navire représente de surcroit une plateforme pédagogique formidable. Suivez l’aventure de la Race for Water Odyssey en live sur http://www.raceforwater.com/race_for_water_odyssey/expedition et soutenez la fondation dans sa lutte pour la préservation de la ressource la plus essentielle de notre planète !

 

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Contributor

Franklin Servan-Schreiber

Spécialiste de communication et des nouvelles technologies, Franklin Servan-Schreiber a notamment officié à la direction de la communication du Comité International Olympique à Lausanne entre 1999 et 2001. Depuis 2014, il a décidé de soutenir la fondation Race for Water et de lui faire bénéficier de sa riche expérience de manière bénévole, en qualité de « Strategic Advisor ». L’eau et sa préservation sont en effet des causes qui lui tiennent particulièrement à cœur.

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